Les familles des pompiers canadiens et d’autres premiers intervenants décédés dans l’exercice de leurs fonctions le 1er avril 2018 ou après cette date sont maintenant admissibles à une prestation nationale de décès dans l’exercice de leurs fonctions d’un montant de 300 000 $.
Adopté par le ministère de la Sécurité publique du Canada dans le cadre de son nouveau Programme de subventions commémoratives pour les premiers intervenants, l’avantage est le résultat direct d’un effort de lobbying tenace de 25 ans de l’AIP pour obtenir une prestation nationale d’indemnisation des agents de la sécurité publique (COSP).
Bien que le gouvernement canadien soit encore en train de finaliser les détails sur l’administration de la prestation, elle s’appliquera à tous les décès dans l’exercice de ses fonctions reconnus par les commissions provinciales des accidents du travail, y compris les décès traumatiques, ainsi que ceux causés par des maladies professionnelles comme le cancer, les maladies cardiaques et le stress post-traumatique.
Il s’agit d’un paiement forfaitaire non imposable versé directement aux membres de la famille survivants en reconnaissance de leur service et de leur sacrifice.
« Nous sommes reconnaissants au premier ministre Justin Trudeau et au ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, de veiller à ce que le gouvernement du Canada reconnaisse les sacrifices des pompiers et d’avoir fait de cet avantage une réalité », a déclaré le président général Harold Schaitberger. « Aucune famille ne veut jamais avoir besoin de cette prestation, mais si elle en a, elle est maintenant là pour elle comme une reconnaissance nationale du sacrifice qui a été fait. »
En moyenne, 26 membres canadiens de l’AIP meurent chaque année dans l’exercice de leurs fonctions, la majorité d’entre eux d’un cancer et d’autres maladies liées à la profession. Les associations provinciales affiliées élargissant la portée de leur législation présumée au fil du temps, un plus grand nombre de familles méritantes seront admissibles à la nouvelle prestation nationale.