« L’Association internationale des pompiers (AIP) soutient les dernières contestations judiciaires déposées par les pompiers du Massachusetts et de New York, alléguant que les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées – appelées « produits chimiques éternels » également connus sous le nom de PFAS – dans l’équipement de protection individuelle (EPI) des pompiers ont causé leurs maladies, et que les entreprises qui vendent les produits sont engagées dans une « tromperie publique continue et continue » concernant leurs risques.
« Ce que nous savons depuis un certain temps et ce que le public commence à apprendre, c’est qu’il y a aussi un autre danger qui menace la santé et le bien-être des pompiers dans toutes les casernes de pompiers des États-Unis et de toutes les casernes de pompiers du Canada. L’équipement de protection que portent les pompiers contient des PFAS, qui sont utilisés pour augmenter la résistance à l’eau et qui se trouvent dans la barrière contre l’humidité et sur la coque extérieure de l’équipement de protection des pompiers. Les SPFA ont également été identifiées comme « possiblement cancérogènes » pour les humains par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). La corrélation entre les pompiers et les cas élevés de cancer n’est pas une coïncidence.
« L’AIP, qui représente plus de 326 000 pompiers professionnels, ambulanciers paramédicaux et répartiteurs médicaux d’urgence aux États-Unis et au Canada, est d’avis que les SPFA jouent un rôle direct dans l’augmentation de l’incidence du cancer chez les pompiers.
« Pour réaffirmer notre position, les délégués réunis au Congrès de l’AIP 2021 ont adopté à une écrasante majorité deux résolutions directement liées à ce sujet :
- Résolution 28
Demande à l’AIP de ne plus accepter de commandites ou de publicités de l’industrie chimique, des fabricants de textiles ou d’équipements de protection individuelle (EPI) qui utilisent des produits chimiques toxiques dans les EPI, recommande de mettre fin à la pratique consistant à réutiliser des EPI usagés ou périmés et demande à l’AIP de publier des informations sur les SPFA basées sur des recherches menées par des scientifiques indépendants n’ayant aucun lien avec l’industrie de l’EPI.
- Résolution 31
Demande à l’AIP de s’opposer activement à l’utilisation des PFAS dans les engins d’aiguillage et de rechercher des tests indépendants de l’EPI actuellement disponible pour déterminer les niveaux de PFAS et la capacité des produits chimiques à pénétrer dans la peau, de rechercher une coopération avec les fabricants pour cesser immédiatement l’utilisation d’EPI contenant des PFAS et exhorte l’AIP à demander une subvention fédérale pour étudier les effets négatifs des PFAS sur la santé dans les EPI.
« La position de l’AIP est claire : la santé et la sécurité de nos membres ne sont pas négociables, point final. Si les fabricants refusent de reconnaître et de s’efforcer d’éliminer ces produits chimiques toxiques de l’équipement de protection que portent les pompiers, nos membres n’ont pas d’autre recours viable que de contester ces pratiques devant les tribunaux.
« Nos membres n’hésiteront pas à protéger leur santé et leur sécurité. Il s’agit d’une étape cruciale et nécessaire pour enfin éliminer ces produits chimiques toxiques de notre équipement d’aiguillage.