Dans une affaire d’arbitrage en vertu de la politique du tuteur de l’AIP, un arbitre a conclu que le président de la section locale 601 de Havre, MT, D.J. Olson, avait été congédié injustement par la Ville de Havre, lui accordant la réintégration à son emploi avec des arriérés de salaire et des prestations perdues.
Depuis 2015, les responsables de la ville et du service d’incendie ont mené une campagne pour harceler les agents de la section locale 601, ciblant Olson avec des mesures disciplinaires injustifiées, souvent après qu’il ait plaidé et déposé un grief au nom des membres.
En août 2017, Olson est devenu vice-président de district du Montana State Council of Professional Fire Fighters (MSCPFF). Le mois suivant, le chef des pompiers Mel Paulson et le chef adjoint Kelly Jones ont commencé à remettre en question la validité de ses certificats médicaux.
Jones a dit à Olson qu’il ferait l’objet d’une enquête du Registre national des techniciens médicaux d’urgence (NREMT). Cependant, lorsqu’Olson a parlé à un représentant du NRMT, on lui a dit qu’aucune enquête de ce type n’avait été ouverte. En novembre 2017, le ministère a informé Olson qu’il manquait plusieurs documents dans ses dossiers de formation et de personnel de la station. Trois semaines plus tard, Olson a trouvé les documents dans le classeur de Jones.
L’avocat général de l’AIP, Tom Woodley, a envoyé une lettre de cessation et d’abstention aux responsables municipaux en janvier 2018. La réponse a été de prendre des mesures de représailles plus sérieuses en congédiant Olson. L’AIP a poursuivi l’affaire jusqu’à l’arbitrage.
Après une audience, l’arbitre a rendu une décision favorable en janvier 2019 confirmant le grief du syndicat contestant le congédiement d’Olson. Bien que la ville ait accusé Olson d’avoir falsifié ses documents de certification de permis d’État, l’arbitre a conclu que la ville n’avait pas fourni de preuve qu’Olson avait falsifié ses dossiers. De plus, l’arbitre a noté que deux autres pompiers accusés des mêmes allégations n’avaient reçu qu’un avertissement verbal et écrit, de sorte que le congédiement n’était pas justifié.
La ville avait également accusé Olson d’insubordination et d’utilisation de blasphèmes contre le chef adjoint. Bien qu’Olson ait nié l’allégation, l’arbitre a conclu que même s’il utilisait des blasphèmes, le comportement d’Olson ne justifiait pas un congédiement et « serait normalement traité par des conseils ou des mesures disciplinaires mineures ».
Enfin, la ville a accusé Olson de négligence grave lorsqu’il n’avait pas d’appareil d’incendie prêt à intervenir à la fin de son quart de travail en tant que capitaine par intérim. Bien que l’arbitre ait convenu que son équipe aurait dû continuer à travailler sur l’appareil et préparer le camion avant l’arrivée de l’équipe suivante pour son quart de travail, l’arbitre a conclu qu’il s’agissait d’une infraction relativement mineure justifiant une suspension de cinq quarts de travail.
L’arbitre a ordonné la réintégration d’Olson à son poste d’ingénieur avec 14 mois d’arriérés de salaire et de perte d’avantages sociaux et a réduit la mesure disciplinaire à seulement cinq quarts de travail.
Le président général Harold Schaitberger a déclaré : « La politique des gardiens de l’AIP continue de protéger nos dirigeants affiliés contre les employeurs qui exercent des représailles contre eux pour le rôle qu’ils jouent pour nos membres. »
Le vice-président du 7e district de l’AIP, Ricky Walsh, note : « Cette ville antisyndicale et ce chef des pompiers devraient tirer une leçon bien méritée à la suite de cette sentence arbitrale favorable. »