Le chef des pompiers Scott Freitag, qui avait été unanimement blâmé par les délégués au cours du 57e congrès de l’Association internationale des pompiers (AIP), a été renvoyé.
Le conseil d’administration de la Central Arizona Fire and Medical Authority (Autorité des services d’incendie et de soins de secours de l’Arizaon centrale) (CAFMA) a voté, à 3 contre 2, en faveur de mettre fin au contrat de M. Freitag. Cette mesure fait suite au vote de blâme émis le 10 septembre dernier par les membres de la section locale 3066 des Pompiers solidaires d’Yavapai contre M. Freitag, invoquant un environnement de travail hostile et des violations à la convention collective.
« Environ 250 pompiers de partout de la région sont venus nous soutenir et assister au vote lors de la rencontre du conseil d’administration de la CAFMA, explique Ben Roché, président de la section locale 3066. Nous ne pouvons être plus reconnaissants pour le soutien que nous avons reçu de l’AIP, du 10e district et des Pompiers professionnels de l’Arizona tout au long de ce processus. »
« M. Freitag a constamment manqué à son devoir de protéger sa communauté et les pompiers de la CAFMA, explique le président général Edward Kelly. Le respect est la pierre angulaire des relations patronales-syndicales saines. Le vote de blâme unanime par les délégués au cours du 57e congrès de l’AIP envoie un message clair : une conduite comme celle de M. Freitag n’a pas sa place au sein du service d’incendie. »
Les districts de protection contre les incendies de Chino Valley et de Central Yavapai ont fusionné afin de former la CAFMA en 2016. M. Freitag, un ancien membre de la section locale 757 de St. Charles (Missouri) et chef adjoint du district de protection contre les incendies de Cottleville (représenté par la section locale 2665 des Pompiers professionnels de l’est du Missouri) a alors été nommé chef des pompiers.
« Le syndicat reste soudé lorsqu’il y a combat. Les délégués du congrès ont été unanimes en faveur de l’adoption du vote de blâme lorsqu’est venu le temps d’y procéder, raconte Stephen Gilman, vice-président du 10e district. Nous espérons que le milieu et les conditions de travail se sont améliorés sous le leadership du nouveau chef. »
Le syndicat reste soudé lorsqu’il y a combat. Les délégués du congrès ont été unanimes en faveur de l’adoption du vote de blâme lorsqu’est venu le temps d’y procéder.
Stephen Gilman, vice-président du 10e district
M. Roché a appris lors de son retour de Boston qu’il faisait l’objet d’une enquête pour son rôle en tant que représentant syndical pour une troisième fois en trois mois. Il était cette fois-ci accusé d’avoir enfreint aux politiques.
Il a été d’abord menacé de licenciement, mais le nouveau chef par intérim, le chef adjoint aux opérations John Feddema, a suspendu les mesures contre M. Roché et deux autres membres de la section locale 3066 dans l’attente d’une étude plus approfondie. Tous trois ont pu retourner au travail.
Advenant la poursuite des mesures disciplinaires, la section locale 3066 est protégée par la Politique de représentation légale de l’AIP.
« Nos membres désirent un environnement de travail exempt de peur et de représailles. Ils souhaitent aussi que les enquêtes menées contre des collègues pompiers cessent, explique Don Jongewaard, un membre des Pompiers professionnels de l’Arizona. Ils sont prêts à aller de l’avant, et ils espèrent que le conseil d’administration portera maintenant son attention à l’augmentation de dotation en personnel afin de pouvoir intervenir aux situations d’urgences et à la mise en place de davantage de protections contre le cancer. »
M. Roché est d’accord :
« Ce que nous espérons voir maintenant est une remise à zéro, puisque l’environnement de travail hostile deviendra une chose du passé. Nous sommes impatients de débuter une relation patronale-syndicale nouvelle et productive. »