Le Nouveau-Brunswick reconnaît le stress post-traumatique comme une maladie professionnelle

May 6 • 2019

Le Nouveau-Brunswick est devenu la cinquième province à reconnaître officiellement le stress post-traumatique comme une maladie professionnelle chez les premiers intervenants. Le projet de loi présenté plus tôt cette année a été officiellement promulgué le 29 juin.

La loi aide à protéger les membres de sept sections locales de l’AIP au Nouveau-Brunswick. La couverture présumée pour le stress post-traumatique aux fins des indemnités d’accident du travail existe maintenant dans la moitié des 10 provinces du Canada et couvre la grande majorité des 23 000 membres du pays.

Glenn Sullivan, membre de la section locale 1053 de Fredericton et président de l’Association des pompiers professionnels des provinces de l’Atlantique, affirme que le projet de loi – que le gouvernement libéral du Nouveau-Brunswick a présenté de manière inattendue au début d’avril – est une avancée bienvenue pour les 500 membres de la province.

« C’est une excellente nouvelle pour les pompiers du Nouveau-Brunswick, car ils n’ont plus à faire face à des obstacles comme auparavant », déclare M. Sullivan.

L’Alberta a adopté une loi liant le stress post-traumatique aux professions de premier répondant en 2012, tandis que la même année, la Colombie-Britannique a adopté une loi reconnaissant les troubles de l’humeur – y compris le stress post-traumatique – chez tous les travailleurs. Le Manitoba a adopté une loi l’an dernier, et l’Ontario a suivi cette année.

En Saskatchewan, le Nouveau Parti démocratique de l’opposition a présenté un projet de loi post-traumatique pour les premiers intervenants le 23 juin, alors que le gouvernement de la Saskatchewan envisagerait sa propre loi sur la question.