Aider un membre dans le besoin

Pour un membre en crise

Ligne
de crise et de soutien pour les pompiers et les familles
(844) 525-FIRE (3473)

Ligne
nationale pour la prévention du suicide
(800) 273-8255

Services de crise du Canada
(833) 456-4566
Texto : 45645

Signes qu’un membre a besoin d’aide

Les signes qui peuvent indiquer qu’un membre éprouve un problème de santé comportementale ou une crise comprennent :

  • Mauvais rendement au travail
  • Commentaires sur le manque d’intérêt pour le travail ou sur la performance
  • Saut d’humeur récurrent ou irritabilité
  • Augmentation ou diminution notable du poids ou de l’appétit
  • Problèmes de sommeil signalés, somnolence observable
  • Absences récurrentes ou absences non justifiées
  • Moins bavard à la table à dîner ou entre collègue à la caserne
  • Difficulté à interagir avec les autres membres de l’équipe
  • Disparition ou isolement pendant une grande partie du quart de travail
  • Commentaires de membre de l’équipe indiquant que le membre semble différent ou qu’il éprouve des difficultés.
  • Changements drastiques et soudains dans les conditions de vie ou les relations à la maison
  • Problèmes financiers récurrents ou endettement
  • Besoin accru de confidentialité entourant l’utilisation du téléphone cellulaire
  • Yeux rouge, pupilles dilatées ou odeur d’alcool
  • Mauvaise hygiène ou changements notables dans l’apparence physique
  • Insatisfaction, apathie ou cynisme observés à l’égard du travail, de l’équipe ou de la vie

Signes qu’un membre est suicidaire

Bien que les symptômes d’un problème de santé comportementale ne soient pas toujours évidents, les signes avant-coureurs du suicide sont des indices comportementaux, émotionnels ou interpersonnels clairs indiquant qu’un membre court un risque immédiat de tentative de suicide :

  1. Parler ou se sentir désespéré, pris au piège ou n’avoir aucune raison de vivre
  2. Parler ou penser à vouloir mourir
  3. Parler ou ressentir une douleur insupportable
  4. Rechercher ou planifier des moyens de se suicider
  5. Parler qu’il se sent comme un fardeau ou qu’il l’est pour les autres
  6. Parler ou ressentir un manque d’appartenance
  7. Appeler les gens pour leur dire au revoir
  8. Donner des biens précieux
  9. Abandon des activités sociales, professionnelles et quotidiennes
  10. Changements graves et soudains dans le sommeil, la consommation de substances et l’humeur

Si un membre présente l’un des signes ci-dessus, il doit être escorté vers une institution de soins de santé mentale, une salle d’urgence ou accompagné immédiatement par un appel à une ligne d’urgence accréditée.

Bien qu’une admission au Centre d’excellence puisse généralement être facilitée dans un délai d’un à trois jours, si votre membre est suicidaire, il ou elle a besoin de soins médicaux immédiats. L’admission au Centre d’excellence peut être coordonnée une fois que le membre est dans un endroit sûr.

Interventions

Si un membre présente l’un des signes énumérés ci-dessus, il est de votre responsabilité d’intervenir. Il se peut que le membre ait simplement besoin de parler, qu’il ait besoin de quelques jours de congé pour s’occuper d’une affaire familiale ou qu’il soit aux prises avec un grave problème de santé mentale ou de toxicomanie qui nécessite une attention particulière.

Votre relation avec le membre peut dicter la façon dont vous choisissez d’intervenir. Les options sont les suivantes :

  • Demandez au membre en privé : « J’ai remarqué des changements chez toi ces derniers temps. Comment vas-tu ?
  • Demandez à votre chef d’équipe de prendre des nouvelles du membre.
  • Demandez à un autre membre de l’équipe ayant un bon lien d’amitié avec le membre de lui demander comment il va.
  • Dirigez le membre vers le clinicien de votre département ou le PAE.
  • Envisagez de recommander le membre pour une évaluation de son aptitude au travail.

Traitement au COE

Les personnes recherchent généralement un traitement en institution lorsque la stabilisation des symptômes n’est pas atteinte à un niveau inférieur de soins ambulatoires. Dans certains cas, cependant, le traitement en institution est cliniquement indiqué lorsqu’il n’y a pas d’antécédents de traitement.

Lorsque le travail, la famille, la maison ou la vie sociale d’un membre est gravement altéré par des symptômes ou un comportement, le traitement résidentiel peut être un bon choix. Le traitement résidentiel peut également fournir une couche supplémentaire d’anonymat qui est difficile à obtenir dans un centre de traitement local.

De plus, les données montrent que les membres de l’AIP sont plus disposés à se faire soigner au Centre d’excellence que dans un établissement destiné à la population générale. Dans une enquête menée auprès des membres de l’AIP qui ont été traités au Centre d’excellence, 68 % ont déclaré qu’ils n’auraient pas ou n’auraient probablement pas cherché à se faire soigner s’ils n’avaient pas pu suivre un traitement dans un cadre exclusivement réservé aux pompiers.