La première chose à faire pour s’engager en politique est de s’assurer que tous les pompiers et leur famille sont inscrits à la liste électorale. Ce processus se nomme « dénombrement ».
L’étape suivante est de faire en sorte que tous ces gens votent au jour des élections. Un bon électeur est un électeur bien renseigné : sur les candidats, sur les votes antérieurs et sur leur parcours, ainsi que sur la date, l’heure et le lieu de l’élection.
Vous devez ensuite inciter les pompiers à réellement voter. Vous devrez peut-être fournir un transport à ceux qui ne peuvent se rendre à leur bureau de vote. Au fur et à mesure que les scrutateurs annonceront le nombre d’électeurs sympathisants ayant voté ou ne l’ayant pas fait, vos militants devront téléphoner à ces derniers ou se rendre chez eux pour les encourager à aller voter.
Une fois passé le jour des élections, les militants de la section locale du syndicat devraient être récompensés pour leur dévouement et pour leur travail acharné. Il existe de nombreuses manières de récompenser un militant ayant fourni des efforts supplémentaires. Vous pouvez lui remettre un certificat d’appréciation ou mentionner son nom dans l’infolettre de la section locale ou dans un document semblable. L’important, c’est de souligner l’ampleur de son travail.
Il est important que chaque section locale du syndicat recueille des contributions volontaires de la part des membres de l’AIP en vue d’actions politiques. Toutefois, le succès de ces dernières repose d’abord et avant tout sur l’éducation politique et sur la communication politique. Avant de verser une contribution, un membre doit comprendre à quoi il contribue au juste et à quelle action politique on consacrera ces montants. Ils doivent également connaître le fonctionnement du comité politique et comprendre l’impact de leurs contributions sur les résultats aux élections et sur les vies des pompiers.
Une campagne de financement réussie doit observer dans les moindres détails les lois applicables aux contributions politiques et aux collectes de fonds pour l’action politique. Rappelez-vous que les lois peuvent être modifiées et qu’elles sont sujettes à interprétation. Il est de votre devoir de connaître l’état actuel des lois pour éviter de contrevenir à celles-ci.
Sur la scène fédérale, le processus législatif porte surtout sur des questions nationales touchant tous les groupes. Le Parlement traite de préoccupations générales, universelles aux travailleurs. Le Parlement traite également d’enjeux propres aux pompiers. L’AIP doit donc exercer une pression par la base si elle veut faire entendre sa voix et son opinion sur la Colline du Parlement.
Cela peut se faire par d’efficaces pressions par la base exercées sur les élus présents à Ottawa ou pendant leur présence dans leur circonscription. Étant donné que personne ne représente les opinions de l’AIP sur les questions nationales chères aux pompiers et à leur famille, il revient aux membres de l’AIP de s’assurer que la Colline du Parlement prête l’oreille à ce qu’ils disent. Si les législateurs n’entendent pas parler des pompiers, nos élus ne traiteront correctement ni nos besoins ni nos sujets d’inquiétude. C’est à VOUS de vous faire entendre dans l’espace législatif par l’intermédiaire des pressions que vous exercerez sur vos élus.